Le
laboratoire de biospéléologie d'Armand Viré
En
1896, le professeur André Milne-Edwards, alors directeur du Muséum
national d'Histoire naturelle, a confié à Armand Viré le
soin de constituer le premier laboratoire souterrain au monde. Etabli dans les
carrières souterraines du Jardin des Plantes, le laboratoire s'étude
de la faune cavernicole fonctionna jusqu'en 1914. C'est là qu'Armand
Viré créa le terme de biospéléologie, aujourd'hui
utilisé par les spécialistes. Bien conservé des dégradations
du public, il est encore parfaitement visible -réseau du Jardin des Plantes-.
On y observe ainsi : tables d'expérimentation, linteaux sculptés,
boîtes d'expérimentation, tuyaux d'arrivée d'eau, inscritptions
diverses comme la dâte de création du labo.
Les
caves de l'Observatoire
La construction de l'observatoire par Claude Perrault, a donné lieu en 1668, à la réalisation d'un réseau de galeries délimitant d'importants massifs de fondations et de remblais. Les galeries sont accessibles par un remarquable escalier à vis, tournant autour d'un puits central. Ce puits se prolongeait primitivement, par des ouvertures dans les étages, jusque sur la terrase du bâtiment. Cette disposition avait pour but l'observation de la chute des corps. Le puits de l'Observatoire de Paris marque d'une part le méridien de Paris, et d'autre part sert d'origine au carroyage de l'Atlas de l'IGC. Quant aux petites salles souterraines du laboratoire, on profita des siècles durant de la température constante qui y reigne été comme hiver pour étalonner les thermomètres. Mais le plus important, a y été l'installation des horloges fondamentales à partir de 1920. Paris, qui en 1911 avait perdu au profit de Greenwich (Angleterre) le calcul des positions par rapport à son méridien trouvait, en devenant dès 1919 le temple mondial de l'heure, une juste compensation. En 1946 les vieilles pendules de précision furent remplacées par une horloge à quartz plus fiable entreposée dans une pièce maçonnée moins profonde. Aujourd'hui c'est une horloge atomique qui assure ce service. Les vieilles hotloges furent remontées en 1987. Ce réseau est actuellement coupé du reste du 14 par des murs et injections mis en place par l'IGC après la seconde guerre mondiale. L'Observatoire ne donne aujourd'hui que de rares autorisations de visite avec guide imposé.
Le
laboratoire d'étude des matériaux de l'IGC
L'IGC appartient à la structure départementale et régionale
de la Ville de Paris. Ainsi loge t'elle en son sein le laboratoire d'étude
des matériaux de la Mairie de Paris. Celui-ci a été aménagé
dans l'ancien abri de résistance des F.F.L., sous la place Denfert Rochereau
et les locaux de l'IGC, à deux pas de l'entrée actuelle de l'ossuaire
officiel. Ce laboratoire est là aussi fermé du reste du réseau,
par d'épais murs et/ou injections. Seul, du personnel de la Ville de
Paris y accède aujourd'hui.